Le parc à l'arrière du château

Menée par ses petites jambe, clémence se retrouva dans le parc. Après profonde inspiration suivit d'une expiration, sa colère fit place à une grande solitude et une terrifiante peur. *Où suis je? Où sont mère et Jérôme? Pourquoi sommes nous venu ici? Qui est Aurélien? Combien de temps resterons nous? Est-ce une punition? Qui sont tout ces gens?*
Son esprit n'avait pas relever les paroles échanger entre les personnes présents dans la salon, mais qu'ils étaient quelques uns, cela fut remarqué.
Elle venait de découvrir un frère..qui sait bientôt lui présenterait-on un cousin, une tante..ou même un père? A cette idée, un frisson se propagea dans tout son corps. de peur? de joie?

Sa gorge se noua...*Je veux...Je veux*...des pas se firent entendre.
La petite se redressa et croisa les bras, regard au loin, décidée de ne pas montrer son traqua à l'arrivant. Chose impossible lorsqu'il s'agissait de sa mère.
Et bien sur, par malheur...ou non, ce fut celle-ci qui se plaça devant elle. Clémence ne lui répondit pas et se contenta de suivre sa mère, avant de s'assoir à ses côtés sur le banc. Pendant tout ce temps, l'enfant pris soin de ne pas croiser ces yeux d'un bleu semblable aux siens, disait-on.
D'autre questions lui vinrent, mais lorsqu'elle réussit à prendre parole, celle-ci s'envolèrent et seul ses envies, ses craintes de petite fille perdue en ces lieux, traversèrent la frontière de ses lèvres.

Mère!....Rentrons chez nous! Vous, Jérôme et moi. Je te promet d'être sage et de ne plus te déranger. lâcha-t-elle d'un ton suppliant, cherchant du regard les yeux de sa mère. Je serai...Je serai...sa gorge se noua de nouveau, son esprit s'embruma et sans prévenir, s'agrippa à sa mère, avant de laisser échapper les sanglots retenus jusqu'alors.

Ce voyage, ce nouveau "frère", ces gens, ces lieux, ce chamboulement émotif...elle n'y comprenait rien.
Tout ceci finit par avoir raison de la petite, ses paupières s'alourdirent peu à peu.

Izidor venait de sortir de la maison et parcourait le jardin. Il fut interpeller par la baronne qui venait à sa rencontre

Citation :

Izidore... ma fille vient de s'endormir, pourriez-vous nous indiquer sa chambre pour que nous la couchions ?

Bien madame, veuillez me suivre

Les chevaux de plus en plus nombreux se faisaient entendre jusqu'au parc. Clémence regarda au loin, laissant sa main dans celle de sa mère.

En ce qui me concerne, je ne l'ai jamais vu et ne souhaite jamais le voir. Il nous a abandonné . elle ne cria mais dans sa voix résonnait une certaine colère accompagné d'une légère pointe de tristesse. Prenant soin de ne pas dire père ou pire..."papa".
La petite s'efforçait chaque jour de supprimer peu à peu les dernier souvenir de son père, tellement qu'il ne lui restait plus grand chose. A ses yeux, il était parti sans jamais tenté de revenir vers eux.

Malgrès cette colère qui aurait du la faire bouillonné, clémence avait l'impression d'avoir été jeté dans un lac gelé, depuis son passage près de la Dame blonde. Ce n'était pas de la peur que la petite ressentait...autre chose. En tant normal, elle aurait peut-être essayer de mettre le feu au château () pour éviter l'arrivée de Guido ou accélérer leurs départ, mais elle resta là. Un voile se dissipa dans l'esprit de Clémence et lui permis de constater que certains points de son interprétation de l'histoire n'allaient pas.

*D'ailleurs personnes ne nous a forcer à venir! C'est mère, qui en a pris la décision toute seule. *

D'un ton calme, les yeux toujours fixaient au loin, il était cependant possible de sentir son incompréhension.

Pourquoi devons nous rester ici? Qui ou quoi nous oblige? sa main se resserra sur celle de sa mère
Nous pouvons très bien rassembler nos quelques affaires et repartir comme nous sommes venu. Retourner chez nous et ne rien changer à notre famille. Nous étions heureux tout les trois.

après un instant, clémence demanda avec beaucoup de distance.

Tu veux le revoir?

Levant la tête, la petite regarda le visage de sa mère. Elle était si belle, c'était sa maman...pourquoi faisait-elle cela?

Comme à son habitude, clémence avait fait le tri dans ses souvenir et ne se serait jamais rappeler de sa dispute avec son ami Angélique, si sa mère n'y avait pas fait allusion.
Toute ces informations, qu'elle avait mainte et mainte fois entendu, mais à chaque fois refoulées, ignorant les paroles de sa mère. Aujourd'hui, devant le faite accompli, tout ceci ne pouvait entrer par une oreille pour ressortir de suite par l'autre et devait donc se fixer pour de bon dans sa tête. Cependant, une chose fut rejeté par clémence, le faite que se soit sa mère qui soit en tord.Pour la petite, sa maman était parfaite et se refusait d'admettre qu'elle soit pour quelque chose dans la séparation. Clémence assimilai doucement les dires de sa mère lorsque Jérôme arriva.
Elle se précipita contre lui. Lorsque sa mère eut fini, la petite tourna la tête vers elle pour lui parler, tout en restant collait à son frère.

Mais, il n'est jamais venu nous chercher. Comme moi qui suit aller voir Angélique, il aurait dû venir nous voir. parlant de son père

Clémence trouvait sa mère étrange et s'inquiéta, pensant qu'elle pleurait.

Maman, tu pleure? lâchant rapidement son frère pour prendre sa mère dans ses bras et poser sa tête contre elle. Je suis désolé! bien qu'elle ne sut pas trop pourquoi elle l'était

Clémence était partagé. D'un côté, elle ne voulait voir sa mère triste et donc devait rester au château en étant le plus sage possible avec cette famille- plus facile à dire qu'à faire - . De l'autre, elle ne voulait pas d'une famille qui les abandonneraient un jour ou l'autre, tout comme son père.
L'heure n'était pas aux manigance mais à la sincérité et clémence ne cacha pas se qu'elle ressentait.

Je ne veux pas que tu sois triste, mais je ne veux pas non plus de cette famille. Je veux juste toi et Jérôme regardant un instant son frère et je veux que vous soyez heureux.

A son âge, tout ou rien et les compromis n'existaient pas encore. Alors comment faire dans cette situation? Sa mère aurait surement une réponse...après tout c'était sa maman.