Funérailles de Guidonius Maledent de Feytiat, Baron d'Autry

Je regardais la cérémonie , en voyant Clémence prés de son père , je ne pu retenir une larme.

Beaucoup de monde étais arrivé j'espérer voir entrer Spock , je savais qu'il voulait être la en mémoire de notre frère.

Je pensais que finalement Guido avait été plus qu'un ami , sans doute plus un grand frère avec qui j'avais partagé tant de chose.

Citation :

Nous allons passer au troisième signe: celui de l'amitié. Je vais donc demander à Dae Dancetaria, qui fut l'amie des derniers instants de Père de poser auprès de lui la corbeille de l'amitié. Ces fleurs en sont le symbole.

Elle leva la tête, surprise d’entendre son prénom. Son regard se tourna vers l’ensemble des personnes présentes, terminant par la petite Clémence. Sans nul doute, elle devait avancer. Elle s’avança, prit la corbeille de fleurs. Elle le remercia d’un signe de tête, puis, d’un pas hésitant, avança auprès du cercueil de son ami. Elle ne l’avait pas encore approché, elle était hésitante, si triste.

Elle arrive, sans le regarder, s’abaisse, pose la corbeille de fleurs. Toutefois, en se relevant, son regard tombe sur le cercueil. Regard vide. Elle retient ses larmes, se pinçant les lèvres. Il était donc mort, c’était donc vrai. Des tas de souvenirs qui remontent, tant de joies … de bons moments. Un regard vers Aurélien, elle retourna à sa place, laissant la cérémonie suivre son cours.

Je regardais la cérémonie , plus elle avançait plus je me sentais mal , puis Aurélien me fit le signe tant redouter.

Je m’avançais près de lui , pris et dans un sourire plein de tristesse , les larmes coulait sur mes joues, je m’arrêtait sur le visage de Guido .

Je l’embrassais sur le front et déposait le livres sur son torses

Voilà mon ami , qu’Aristote t’accueil a ses cotés , seul lui sais a combien j’aurai aimé que tu reste au mien .
Bonne route mon ami et surtout j’espère que tu m’y attendra

En repartant je m’arrêtai devant Aurélien , le remerciant du regard pour cette possibilité de lui dire au revoir comme il fallait.

Puis près de Caro , sans dire mots je lui déposais un baisers sur la joue en lui serrant ses mains , quand a cette intrépide qu’était Clem , je la voyait perdu ne comprenant toujours pas que son père n’était plus là qu’il fallait lui dire au revoir je lui passait la main dans les cheveux et lui souriait tristement.

Aurélien regarda Eleonora porter le Livre des Vertu auprès de son père. Ses paroles le touchèrent beaucoup. Il lui fit un sourire pour la remercier, et se dit qu'il faudrait qu'il lui parle sitot la cérémonie achevée.

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de Guidonius, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Citation :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen

je regardais le cercueil je ne pouvais me resoudre a le voir partir mais je n'avait plus le choix

Aurélien alla à l'ambon et ouvrit le Livre des vertus:



Ecoutons maintenant un extrait du Livre des vertus.

Citation :

La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su œuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

Je ne savais que répondre. Avais-je mérité de rejoindre le Paradis ou finirais-je en Enfer? Alors, j’entendis des voix. C’était celles de mes amis, qui priaient pour le Salut de mon âme. Bien qu’ils se trouvassent sur terre, je les entendais distinctement. Cela me faisait chaud au coeur de voir qu’ils se souciaient tant de ce qui allait m’arriver. Il me fallait leur montrer que leurs prières n’étaient pas vaines. Je décidai d’accepter la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Je leur devais bien ça, au moins autant que je me le devais à moi-même.

Mes enfants, vous venez d’entendre ce très beau passage du Livre des Vertus. Dieu nous y trace le chemin de notre vie. A celui qui suit ses préceptes, et vit dans la vertu, le paradis au sein du Soleil. Je ne parlerais même pas de ce qui arrive à celui qui se vautre dans le vice, vous l’aurez compris, ce qui lui arrive est atroce. Pire encore que ce que vous pouvez imaginer. Des souffrances épouvantables leur sont réservées en cette joyeuse compagnie des 7 démons ! Vous imaginez vous dans cette situation pour l’éternité ? Non ! Mes frères, une seule voie s’offre à vous, celle de la vertu. Dieu nous le dit, et de manière très claire. L’homme vertueux peut accéder au paradis, au soleil, à la joie et la félicité perpétuelle. Mais l’homme peut avoir des faiblesses, et pour cela, il vous faut venir demander votre pardon à Dieu. Pratiquez, assistez à l’office et venez vous confesser. C’est seulement à ce prix que Dieu prendra en compte votre repentance. Elle est essentielle pour pouvoir accéder enfin au paradis que tous nous désirons.

Voyez notre ami défunt. Il a cherché, sa vie durant, à rendre service aux plus humbles. Dans ses responsabilités municipales et ducales, vous l’avez vu aider les pauvres, chercher à vous rendre la vie plus facile; il a toujours été un bon pratiquant, célébrant les vertus que Dieu demande à ses enfants, guidant ses semblables lorsqu'il était diacre. En bon père de famille, il a assisté son épouse dans le bonheur et dans les épreuves, élevant nous, ses enfants, dans la ligne de notre Sainte Eglise, nous donnant une éducation rigoureuse. Alors, aujourd’hui, peut-être peut-il espérer que Dieu, dans son immense amour, saura lui pardonner ses faiblesses et regarder la pureté de son cœur. Que les actes nobles et vertueux qu’il a fait, sa vie durant, nul ne les oublie aujourd’hui et que chacun en prenne exemple. Amen.

Les chantres, sur un signe discret d’Aurélien, se mirent à chanter un chant séraphique , pendant ce temps, il alla poser une rose blanche dans le cercueil de son père.



Que ceux d’entre vous qui le souhaitent, s’avancent maintenant pour poser une rose blanche dans le cercueil de notre ami défunt.

Une fois que l’assemblée eut fini de venir faire un adieu au défunt, Aurélien fit refermer le cercueil, puis le fit amener jusqu'au caveau familial. Le cercueil fut posé sur un reposoir érigé pour l’occasion.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre ami et parent Guidonius. De la terre viens notre corps, à la terre il retourne. Cette terre où reposent déjà tant de membres de nos familles et où nous retourneront un jour.
Le moment est venu pour nous de lui dire "à Dieu". C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir notre ami quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec lui, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu. Méditez ce très beau poème que j’ai lu dans une chronique :

Citation :

J'ai tracé ton nom sur le sable mais le vent l'a emporté.

J'ai creusé ton nom sur un arbre mais l'écorce est tombée.

J'ai gravé ton nom sur le marbre mais la roche s'est cassée.

J'ai enfoui ton nom sur mon coeur et le temps l'a gardé.

A l'invitation d'apporter une rose blanche , je me levais et la déposai sur son corps

puis en lui carressant une derniere fois ça joue je le regardai partir aupres de celui qu'il avait temps respecter

adieu mon ami

je retournai a ma place et regardai perdu le cercueil ce fermé et partir

Je pensais que je restai la derniere de ce trio qui m'avait temps plus a l'epoque Hern puis Guido disparu quoiqu'il arrive la vie ne serait plus jamais la meme

Je regardais Aurélien revenir , je le plaignait cela ne devais pas etre simple a gerer d'enterrer son père en gardant la dignitais que son statut imposais.

Il ce tournais vers moi et me dit tout bas

Citation :

Aurrez-vous quelques instants à m'accorder, j'aimerai m'entretenir avec vous.

Je le regardais et dans un hochement de la tete je lui murmurai

oui bien sur