anoblissement de Erwin

(-bonjour ljd Isys est a la maternité, je prend son perso 1 ou 2 jours, elle postera dès que possible)

Erwin attendait, tout en accueillant les invités et les membres de sa famille, quand il aperçut sa sœur Melisende, de son fils et de ce qu’il semblait être, dans ses bras, un bébé dans l’entrée de la Chapelle. Le sourire aux lèvres, il s’en alla la recevoir au plus vite, prenant au passage sa fille Astrid.

Ma sœur comme je suis heureux que vous ayez pu venir de votre Duché de Savoie, j’avoue que je ne vous espérais plus. Ne vous excusez pas ma chère sœur, votre charge de Duchesse et votre état si j’en juge par ce que vous portez dans vos bras, ne facilitent pas les déplacements.

Amusé, il écouta son neveu Adrien le saluer, et regardant le poupon dans les bras de sa sœur lui dit d’air qui se voulait mystérieux et à voit basse dit à sa sœur

Dites donc, vous m’aviez caché celle-ci? Puis se penchant légèrement : Bonjour toi et bienvenue dans la famille.

Faisant passer sa fille devant lui, les deux mains sur ses épaules. Ma sœur je vous présente Astrid, ma fille adoptive, sept ans et pas toutes ses dents.

Voyant un personnage inconnu, mais qui de par sa mise ne pouvait être que le héraut de Champagne, Erwin incita sa sœur à rejoindre les autres membres de la famille et s’installa, se remémorant ce qu’il devait ou ne devait pas faire et tout ceci sous l’œil Inquisiteur de sa promise.

Le maréchal avait suivi la cérémonie qui s'était bien déroulée ainsi qu'il l'avait expliqué au baron d'Autry. Tout s'était fait selon les règles coutumières qui régissaient ce genre d'évènements. Il ne restait plus qu'à finir la patente pour attester que tout avait été bien fait et que le nouveau vassal était bel et bien noble et seigneur.
Le maréchal d'Armes s'arma donc de sa plume et de son sceau pour confectionner le document.

Citation :

Par la présente nous, Rhân de Crocy, maréchal d'armes de France, vicomte d'Avize, baron de Boiscommun, seigneur de la Beslière-sur-Thanaise, de Villemurlin et des Fontaine de Chappée faisons acte de la demande du baron Aurélien de Maledent, baron d'Autry quand à l'octroi de la seigneurie de Vienne-le-château sise en la baronnie d'Autry à messire Erwin Maledent de Feytiat.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Vienne-le-château est bien seigneurie vassale de la baronnie d'Autry.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont: "mi parti : au premier d'azur semé de croisettes recroisettées d'or aux deux bars adossés du même, au second de gueules aux cinq annelets d'or ordonnés en sautoir"




Ci-joint une lettre patente de messire Aurélien de Maledent dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à messire Erwin :

Citation :

Nous, Monseigneur Aurélien Maledent de Fetiat, Archevêque de Bordeaux, Baron d'Autry depuis le décès de feu mon père Guidonius Maledent de Feytiat, souhaite octroyer le fief de Vienne le chateau à notre cousin germain Erwin Maledent de Feytiat, dict Erwin.de.turenne. Résidant à Varenne, il est à même de pouvoir gérer ledit fief et nous représenter en ce duché de Champagne.

Fait à Bordeaux, ce 4 janvier 1458

Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le neuvième jour du mois de mars 1458 sous le règne de nostre souverain le Roy Levan le troisième de Normandie.

Il n'y avait plus qu'à classer tout ceci dans les nobiliaires champenois.

Astrid est toujours très mal à l'aise dans les cérémonies elle n'ouvre donc pas la bouche se contentant de saluer de ci de là ......... on lui fait bien assez souvent remarquer son language chatié.......... mais ce qui la complexe le plus reste son cheveux sur la langue un handicap dont elle se serait bien passée.

Difficile, pour la petite barvarde de tenir sa langue............ aussi la cérémonie lui semble interminable............ tout ce qu'elle comprend à cette pantomine, c'est que ce titre permettra à son père d'épouser sa marraine et celà suffit à son bonheur.

Elle dort à moitié quand elle entend le prélat ..............Isidore, mon majrodome, nous servira une collation sur le parvis de la chapelle............|à ce moment elle comprends que la cérémonie est finie.

Encore à moitié sauvageonne, elle ne peut s'empêcher de courrir au dehors et d'aller récupérer son cheval aux écurie....................... Décide que la cérémonie étant terminée il est temps de lui dénouer ces horribles tresses dont on l'affuble............................. elle même libère ses cheuveux des tresses et autres frioriture.

Elle est heureuse et se permet de lacher Rimouski devant la chapelle, le pauvre à fait tout le voyage attaché au carosse. Le voir libre la remplit d'aise .................oubliant toutes convenances elle passe la tête par l'entrebaillement de la porte et sans embage se met à crier ......................... Clemence ramène ta copine et viendez voir comme il est beau mon seval à moi

La cérémonie terminée, le nouveau Seigneur de Vienne le Château alla remercier, famille et invités.
Il se dirigea tout d’abord vers ses sœurs.

Hé bien ma petite crevette… pardon Dame de Saggliano Micca se reprit il en riant. Comment m’as-tu trouvé?

La complicité de la sœur et du frère ayant vécus toute leur jeunesse ensemble ne se démentait jamais. Les rapports étaient un peu différents en ce qui concernait, ses deux autres sœurs, qu’il ne connaissait que depuis son retour au royaume.

Melisende, Aelis, je vous remercie de vous être déplacées de votre lointaine Savoie ou j’irai vous rendre visite dès que je le pourrai soyez en sures. Je vous en sais d’autant grès de par les circonstances malheureuses qui vous frappent.

Il s’en alla ensuite rejoindre le Grand-Maitre de l’Ordre du Saint Sépulcre.

Messire Dandelo, je vous remercie de vous être déplacé pour assister à cette cérémonie. Nous ne pouvons pas présager l’avenir, seul notre Seigneur le connais, mais j’espère sincèrement que nous ferons un bout de chemin ensemble, ou au pire, que nos chemins se recroiseront un jour. Il y a des hommes que l’on n’oublie pas.

Apercevant son cousin avec l’officiant de la cérémonie, il alla les rejoindre.

Hé bien Cousin, après les liens du sang, nous voici lié par les liens du devoir lui dit il en souriant. Puis se tournant vers Messire Rhân, je vous remercie pour cette bien belle cérémonie.

Sur l’entre fait, sa douce promise les rejoignit. C’est alors qu’il entendit la voix caractéristique de sa fille, toujours peu soucieuse du protocole et de l’étiquette, ce qui d’ailleurs faisait le charme de sa fille et le ravissement du père. Il regarda la Vicomtesse, lui sourit et fit un mouvement d’épaules voulant lui signifier sa fausse réprobation

Sautant de joie, joignant sa liberté à celle de son canasson Astrid fut bien vite rejointe pas sa cousine. Elle se sentait bien à Maledent et était ravie d'y trouver là des filles de son âge.

Il me semble l'avoir vu en Champagne ce...Palefroi?...n'est ce pas celui que tu as eu a ton baptême...un présent de ton père il me semble?

N'a tu point peur qu'il s'enfuit ou qu'il détériore les lieux? Je crains qu'Isidore n'apprécie cela

La première remarque flatte la gamine.

Vi c'est lui Rimouski, tu l'as bien reconnu



il est plus zoli comme ça qu'avec ces couet couet n'est il pas ?.............. ....................... Moi ze déteste qu'on m'attasse les seveux alors ze me dis que c'est pareil pour lui........ pareil pour se dégourdir les pattes et pis Isidore c'est un domestique alors il a rien à dire lui d'abord!

Tu as un seval à toi, toi? ......... A peine a t'elle posé sa question, un étrange sentiment la prends l'impression d'avoir fait une gaffe............... enfin même que tu sois une bonne cavalière mon seval ze le prête pas en plus il m'acoutes pas encore.........................et pis ze sais pas siffler, pourtant ze m'entraîne saque zours à mettre les doigts dans la bousse pitètre qu'il faut que mes bonnes dents soyent poussées sur le devant.......................rajoute elle à voix basse tout en montrant sa gencive supérieure.