consécration de la chapelle

Jétais vraiment impressionné par la maitrise du ptit Benoit et regardais Aurelien oeuvrais j'avais hate d'allé saluer ma douce Caro

Aurélien se dirigea ensuite vers l’ambon. Il prit le Livre des Vertu et le montra aux quatre coins cardinaux.



Que ce Livre guide la conscience et les actes de tous ceux qui viendront en ce lieu, prier le Très-Haut.





Aurélien ouvrit le livre et lu des extraits de l'hagiographie de Saint Benoit:

Citation :

Son intelligence devint aiguë, sa pensée devint totalement aristotélicienne en même temps que son âme. La Raison était en lui. Pendant 9 ans, il découvrit l’absence des hommes, réfléchit à leurs vices et à leur travers, médita sur leur beauté et leurs vertus. Il fit alors l’expérience profonde de la Morale qui seule put le conduire, le mener à rester homme selon la Raison. Il eut l’expérience intime du lien entre l’Homme, la Raison et la Morale. « Tout est question de proportions et de rythmes harmonieux ». Il comprit alors l’enseignement de Christos " La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison. " Il prit conscience de la beauté du monde, de la beauté de l’Homme, son âme dénuée de tous les artefacts perçut que La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée. Sa connaissance de la morale, de la raison et des vertus s'était beaucoup dévellopée mais de façon trop théorique et Ben ressentait de plus en plus le besoin de passer à la pratique.



Benoît s’installa sur les places publiques, les places du marché, et il se mit à prêcher. Il raconta aux femmes, aux hommes et aux enfants présents les vertus, la nature et son enseignement, la beauté profonde de l’homme. Son message était simple, c’était celui de Christos : " Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. ". Il leur disait aussi l'Etre Divin est tout-puissant ET l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. La forme idéale est la cité pour l’homme éduqué puisse atteindre le bonheur.



Benoît comprit alors l’adage de Christos et le clama d’une voix de stentor, haute et forte, intelligible par tous : " Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "

Aurélien prit quelques instants pour méditer, puis il comenta les textes:

Quel Saint aurrait-il mieux put correspondre à notre famille, à son histoire, que Saint Benoit. Certes, il est le Saint patron des séminaristes, et ici, beaucoup d'entre nous sont passés par un séminaire, à commencer par notre père Guidonius. Ses enfants, ses cousines ont suivi ce même chemin. Mais il est des moments de la vie de Saint Benoit qui nous touchent tous. En effet, Saint Benoit a parfaitement compris le message de Christos. L'homme sage doit s'impliquer dans la vie de la cité et concourir au bien de tous. N'est ce pas ce que nous tentons tous , ou avons tenté de faire ? Notre famille, nos amis sont tous impliqués de près ou de loin dans la vie de la cité à des postes différents, mais tous nécessaires. Certains s'occupent des douannes, d'autres sont maréchaux, certains sont dans les conseils de leur duché. Voila donc le message premier: être partie prenante de la vie de la cité, pour répendre le bien autour de soi.

Mais le bien ne se répend pas n'importe comment. Il faut, pour celà un coeur pur, dénué de toute idée d'enrichissement personnel, ou de gloire du pouvoir. Tout cela doit être désintéressé, et Saint Benoit le dit clairement lorsqu'il rappelle que c'est bien cela la vrai noblesse. Celle du coeur, et non celle des beaux blasons. Certes, certains sont largement mérités, mais ils ne sont qu'une conséquence finalement fortuite, de cet engagement. La vrai noblesse est dans le coeur, non sur les habits ou les écus. C'est, me semble-t-il, le message essentiel de cet extrait que je viens de lire, message que chacun de nous se doit de méditer.

La vrai noblesse est la noblesse de coeur! voila une parole que j'ai pu entendre bien souvent dans la bouche de mon père, mais aussi dans la bouche de Caro et de beaucoup d'entre vous.
Méditons donc cet exemple, et, comme Saint Benoit, celui qui va donc parrainner notre chapelle, à qui nous avons donc décidé de la vouer, comme Saint Benoit, soyons donc tous emplis de cette grande vertu qu'est le don de soi: soyons donc des hommes et des femmes participant à la vie de la cité, sans intéret personnel, et avec pour seule noblesse, celle de notre coeur.
Amen.

Aurélien prit quelques instants pour méditer. Il repensa à l'histoire de sa famille, à celle de son père et de son épouse qui avaient eut tant à souffrir de cette implication désintéressée dans les affaires ducales, et de la noblesse de coeur qui les avaient toujours guidé. Il se dit que, décidément, le choix de Saint Benoit par son père, avait été fort judicieux. Il regarda Guidonius et Caro avec un sourire qui en disait long.

Mgr Aurélien prit quelque temps de silence, puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Mgr Aurélien rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Mgr Aurélien revint à l’ambon pour une dernière prière :

Avant de nous retrouver tous à la petite réception que père n'aurra pas manqué de nous faire préparer, prions encore.
Unissons nos voix pour prier le Très Haut de nous ouvrir l’esprit et nous aider à savoir mieux assimiler les enseignements que nous recevons chaque jour comme un cadeau qui nous est fait pour mieux avancer sur le chemin qu’Il nous a tracé..

Saint Benoit, toi à qui nous avons dédié cette chapelle, aide nous par l'exemple de ta vie, à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, comme de vrais Enfants de Dieu.

Amen.

Mgr Aurélien s’agenouilla devant l’autel puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux et rejoondre toute sa famille à la petite réception.