anoblissement de Erwin

Personnel de Maison Messages : 107 Date d'inscription : 03/10/2008

Conformément au ordres donnés par son jeue maître l'archevêque, Izidore alla préparer plsieurs fauteuils dans la chapelle familiale. Puis il alla à l'entrée guetter les futurs arrivants.

C’est avec une émotion certaine qu’Erwin franchit la porte de la chapelle. Vêtu de noir comme il affectionnait, il se signa et balaya du regard l’intérieur de la chapelle. Entraperçu le majordome plus qu’il ne le vit, récita à mi-voix le credo

Et attendit que les invités et qu’Aurélien arrive

Membre de la Famille Messages : 345 Date d'inscription : 01/09/2008

Aurélien descendit à la chapelle pour l'anoblissement de sn cousin. Il pensait être le premier et finalement vit que son cousin était déjà arrivé et plongé dans une méditation. Il donna quelques instructions au majordomme et alla rejoindre Erwin.

Alors mon cousin, pas trop angoissé ??

C'est toujours une gageure que de trouver une demeure familiale de renom. Si à des lieux à la ronde, le paysan du coin connait toujours la famille de réputation et vous retient volontiers sur l'anecdote fameuse de son grand-oncle qui a eu la chance de croiser Untel cousin qui s'en revenait de tels lieux fameux, le fait est qu'au final, le pegut, comme on dit chez les Gascons, est incapable de vous fournir autre chose qu'une vague destination à prendre et vous n'avez que peu d'espoir d'user de raccourcis à votre première venue.

Mais, bon! Le Saint Sépulcre n'était pas Ordre Equestre pour rien et Dandolo avait monture véloce et persévérante. Il finit par atteindre son but et trouva aisément une fois arrivé sur place la Chapelle nobiliaire des Maledent de Feytiat.

La cérémonie ne semblait pour l'heure ne pas avoir commencé. Le Frère se présenta à l'entrée et glissa très doucement son nom et l'objet de sa visite au chargé d'accueil avant de pénétrer dans le lieu sacré.

Il reconnut le Frère Erwin, apparemment en pleine réflexion, ainsi que l'Archevêque de Bordeaux qui interpelait amicalement son parent. Il se plaça lui-même sur un côté et attendit silencieusement.

Membre de la Famille Messages : 14 Date d'inscription : 23/11/2009

Que de changement en si peu de temps.. hier les funérailles d'Arthur et aujourd'hui même lieu pour un moment de fete, l'anoblissement de son frerot . La jeune femme avait dormit au Domaine pour ne pas avoir a retourner a Annecy.. d'ailleur cela aurait été peine perdue meme avec un cheval de grande rapidité.
Elle s'etait donc faite toute belle, arborant une robe de velour pourpre qui tranchait avec son teint si blanc et sa fragilité apparante, Ses cheveux lui tombant dans le dos et voletant sous l'effet de la bise qui commencait a monter.
Rentrant dans la Chapelle, Isys se signa et souriante comme toujours pour les jours de liesse elle traversa la chapelle et sauta dans les bras de son frerot qui se relevait difficielement au vue de son grand age ^^

Heyyy mon Barbu tu vas bien ?? alors c'est le grand jour , pas trop stréssée?

Lui claquant un gros bisou sur chaque joue, elle retrouva pied a terre, puis se retournant vers Aurelien, elle lui fit une petite revérence, mais hesita sur le nom a lui donner.. Aurelien? Non pas assez .. Monseigneur..? Non .. Cousin?.. Finalement elle opta pour melanger tout cela

Monseigneur mon Cousin, allez vous bien ?

Puis se rendant compte qu'elle avait soufflé la politesse a un jeune homme, la jolie soeurette rosit legerement et le regarda

Messire pardonnez mon intervention très..demonstrative, Je m'excuse de vous etre passé devant alors que votre tour etait venu
Je suis Isys Maledent de Feytiat, Soeur d'Erwin..

Messages : 13 Date d'inscription : 06/10/2009

Avant de franchir le seuil de la chapelle domaniale, la vicomtesse tira de son aumosnière une petite boite ronde en ivoire sculpté qu’elle prit soing de dévisser avec moult précaution. La valve de miroir à la main, la dame replaça, ça et là, quelques mèches de cheveux puis elle se mordit les lèvres et se pinça les joues afin de redonner quelques couleurs à son teint pasle. L’angoisse de sçavoir son fils malade et la fatigue du voyage luy ayant osté tout signe de vye.

Lorsque le tableau qu’elle offroit aux regards luy sembla présentable, Beeky regarda sa sœur pour avoir son sentiment et rassérénée, elle poussa la porte de l’édifice. D’un pas allègre, Attigny se rendit par-devant le bénitier, poussant gentiment la petite Astrid afin qu’elle suive la marche.

Otant son gant nonchalamment, Beeky plongea délicatement le bout des doigts en l’eau bénite et se signa, accompagnant son pieux geste d’une légère génuflexion. Par fin, elle se joignit au petit groupe quy s’estoit formé, lançant un regard désapprobateur à son promis quy les avoit largement devancé, prenant quelques raccourcis que luy seul cognoissoit…

S’avançant par-devant Aurélien, elle s’inclina afin de le saluer.

Le bon jour Monseigneur, qu’il est plaisant de vous revoir icelieu en des circonstances bien plus réjouissantes.

Je m’en suis venue accompagner le sieur Erwin et la chose me réjouit le cueur ardemment, vous pouvez m'en croire.

Se disant, la vicomtesse le gratifia d’un large sourire et tourna la teste vers une jeune femme dont le visage ne luy estoit poinct incognu mais le nom, làs... Adoncques, la vicomtesse la gratifia d'un aimable sourire ainsy qu'au soldat quy estoit en retrait et attendit que l'on fist les présentations

Membre de la Famille Messages : 127 Date d'inscription : 06/10/2008

Pas celle là...pas celle là non plus....elle non plus...toute la garde robe de Clémence y passe, mais aucune ne lui plait. Soit trop bleu ou bien pas assez...ou encore trop foncé, trop clair...Elle qui d'habitude trouve son bonheur, cette fois ci rien n'y fait. Sa vue se posant sur une tenue adapté à la monte, fait de riche étoffe et cousu avec finesse, c'est cela qu'elle a envi de mettre. Pourquoi donc? Alors que depuis toute petite elle se plait à porter robe constamment...

Se refusant de mettre pareil tenue, malgrès son envi, elle se rabat sur une robe prise au hasard. Tout ceci lui ayant fait perdre un temps monstre, elle presse le pas jusque la chapelle. Une fois en son intérieur, Clémence remarque avec un certain soulagement, qu'il n'y a qu'une personne qu'elle ne connait pas...
Une fois, prière, signe de croix et touti quanti fait, elle va rejoindre le petit groupe. Un sourire à Astrid et une révérence envers les adultes, avant de se forcer une petite place aux côtés de son grand frère...étant le dernier proche encore présent en ces lieux, sa mère était reparti pour la Provence, il y a quelque temps.

La Bienvenue au domaine des Maledent de Feytiat! afin d'accueillir les personnes n'ayant jamais mis les pied ou que très rapidement sur les terres familiales

Anoblissement du cousin qui l'avait mis dans l'abreuvoir, donc? Une idée traversant son esprit, elle se dresse sur la pointe des pieds et chuchote à l'oreille d'Aurélien.

Dit! Est ce que pendant l'anoblissement il faut mettre de l'eau sur le vassal? Parce que Erwin, il aime bien l'abreuvoir...en faite il rêve qu'on le mette dedans, si un jour il se fait anoblir...qu'il m'a dit une fois...

Messages : 13 Date d'inscription : 06/10/2009

Une porte qui s’ouvre, des petits pas quy se font odir et bien tost une gamine s’en vint forcer le cercle qui s’estoit formé. « Seigneur qu’elle est vilaine » se dit la vicomtesse, habituée aux charmants minois de ses enfançons.

La gamine s’impose et chuchote en présence des hostes de son frère, que voilà manières que la vicomtesse auroit reprouvées d’un œil noir, ne souffrant contradiction et pourtant… pourtant, Attigny enveloppa la fillette d’un regard inquisiteur et bienveillant. Iceste enfant à l’air grincheux, semblant bouder allégrement en toute occasion, iceste gamine avoit quelque chose de singulier, d’attachant, de troublant…

Lorsqu’elle lança son « La Bienvenue au domaine des Maledent de Feytiat ! » comme une haranguère vante son poisson, la vicomtesse manqua de pouffer par tant d’audace. Non obstant, elle ne put s’empescher de luy sourire et luy rétorquer sitost

Grand’mercy à vous damoiselle, de nous accueillir aussy chaleureusement chez vostre frère. Il me semble bien vous avoir entrevue au baptesme des enfançons au castel de l’Aigle mais poinct n’aye eu le bonheur que nous fusmes présentées…

Clémence, n’est-il poinct ? L’on m’a faict un charmant portrait de vostre caractère et je vous confesse qu’à la simple évocation d’iceluy, je ne pense guères me tromper.

La chose fust diste sans malice, encore que dans l’œil de la vicomtesse, l’on pouvoit y lire un semblant de gentille moquerie mélangée d’un brin de complicité.

Tully sortit de son carrosse orné aux armes d'Arborio et de Sonnaz

Il se dirigea directement à grands pas vers la chapelle où il avait été invité par Erwin pour l'anoblissement du jeune homme. Il n'était jamais venu ici. Il passa l'entrée de la Chapelle ornée de Saint-Benoît.

Il attendît que l'on vienne l'accueillir.

Messages : 1 Date d'inscription : 01/03/2010

La poupée découvrait avec de grands yeux ébahis la Champagne. Ce qu'il y avait de bien finalement, à n'avoir quasiment jamais quitté sa Guyenne, c'est que tout vous paraissait nouveau et source d'étonnement quand vous mettiez le nez ailleurs.

C'est donc ravie de ses nouvelles découvertes que la miniature ducale se présenta sur le domaine Maledent de Feytiat. Une fois qu'elle eut précisé le but de sa visite, le garde de l'entrée l'orienta rapidement vers la chapelle où devait se dérouler l'anoblissement. Elle y pénétra donc à pas lents, lissant nerveusement les plis de sa robe vert émeraude. Timide comme toujours, elle n'était jamais à l'aise dans ses arrivées. Apercevant son archevêque déjà en conversation, elle n'osa point l'interrompre et resta un peu à l'écart en attendant de pouvoir le saluer.

La voix de son cousin sortit Erwin de ses réflexions. Il se tourna vers lui lentement.

Un peu cousin, c’est un grand jour pour moi, pour nous devrais-je dire. Que pouvais-je souhaiter de plus que d’être votre vassal. Je n’aurais pas voulu d’autre suzerain que vous.

En se tournant, il avait aperçut le Grand Maître de l’ordre du Saint Sépulcre.

Cousin, puis-je vous présenter Messire Dandolo, Grand-maître de l’Ordre du
Saint Sépulcre, un guyennais comme vous de Marmande si je me souviens bien.

Ayant rejoint le GM de l’OSS, Erwin présenta Messire Dandolo à l’Archevêque de Bordeaux.
Soudain une tornade s’abattit sur lui. Isys Maledent de Feytiat, sa sœur, comme à son habitude se retrouva agrippée à son cou.

Te voila ma petite Crev…….. sœur. Messire je vous présente ma sœur Isys, du concentré d’énergie comme vous pouvez le voir. Isys voici Messire Dandolo, le Grand-maître de l’Ordre du Saint Sépulcre. Puis regardant sa sœur avec un sourire et à voix basse, qui est marié.

Son visage s’illumina à l’apparition de la Vicomtesse d’Attigny sa promise.

Damoiselle, Messire si vous voulez bien m’excuser.

Il alla de ce pas accueillir sa future épouse.

Est-ce que tout est à votre goût ma douce Beeky? Il lui prit la main et la baisa d’un léger baiser. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous présenter mes invités.

Apercevant l’Archevêque de la Tarentaise dans l’entrée de la chapelle.

Hé bien commençons par Monseigneur Tully qui vient d’arriver. Chère Vicomtesse je vous présente l’archevêque de la Tarentaise Monseigneur Tully, également Frère Grégorien comme moi-même. Allons rejoindre les autres si vous le voulez bien.

Mon cousin je ne vous présente pas Monseigneur Tully que vous croisez au Monastère ni ma future épouse au Ban de la noblesse Champenoise. Ma chère Beeky , Monseigneur , je vous présente Messire Dandolo Grand Maître de l’Ordre du Saint Sépulcre. Grand Maitre voici ma future épouse la Vicomtesse d’Attigny, ainsi que Monseigneur Tully Archevêque de la Tarentaise et frère Grégorien.

Membre de la Famille Messages : 20 Date d'inscription : 26/01/2009

Nous ne dirons pas que le réveil avait été difficile à la jeune Dame, qui plutost que de dormir avait passé sa nuitée à écrire choses et autres sans grande importance sur des vélins imbibés de ses larmes. Nous ne dirons pas non plus qu'elle était particulièrement en beauté ce jour là, ni qu'elle se faisait une feste d'assister à l'anoblissement de son frère aisné, qu'elle aimait pourtant de tout son cœur. L'enterrement de la veille l'avait laissé sans force, sans éclat, sans envie. Et pourtant, il lui avait fallu effectuer tous ces gestes quotidiens qui la révulsaient tant, elle qui n'aurait eu d'autre aspiration que de rester, encore un jour, assise à sa fenestre, à regarder les branches du gros chesne danser dans le vent.

De noir vestue, elle pénètre dans la chapelle, à pas lents. La mesme que la veille. La vie continue. Comme souvent, en entrant dans un lieu consacré, elle se signe, et glisse deux ou trois pièces dans le tronc pour les pauvres. Ils sont déjà presque tous là. Erwin, Isys, Astrid, Clémence, Aurélien, Monseigneur Tully, et trois personnes qu'elle ne connait pas. L'une d'elles, probablement l'élégante Dame qui discute avec Clémence, doit estre sa Vicomtesse...

Elle serre les poings, pour empescher ses freles membres de trembler. Et se compose un sourire de circonstance. Qui eut cru qu'elle allait devoir faire démonstration de ses talents d'actrice en un pareil jour ? La fausseté de son attitude ne tromperait sans doute personne icy, mais la démarche lui était nécessaire. Un sourire, pour se prouver que la vie et l'espoir subsistent après la mort.

Elle s'approche du joyeux petit groupe, et lasche un :

Bonjour à tous.

Ne se départit pas de son sourire, et plante ses yeux noirs dans ceux du grand frère.
La benjamine de la branche Maledent de Feytiat - Bailli d'Estivaux cherche ses banalités.

Erwin, tu aurais pu te raser... Je crains qu'Aurélien ne doive donner le baiser vassalique à ta barbe plutost qu'à autre chose.

Sa phrase qu'elle répète depuis qu'elle a quitté sa chambre, elle l'a enfin sortie.
Quoi de mieux que de prétendre donner dans le comique quand on nage dans le tragique ?

Tully salua les visiteurs, et s'installa.

Membre de la Famille Messages : 127 Date d'inscription : 06/10/2008

Première personne à lui répondre...la Vicomtesse venu aux funérailles de son père et aperçu au baptême d'Astrid. Cependant certain mots font tiquer la jeune fille.
Prenant soin d'afficher sourire et continuant de s'adresser toujours sur le même ton, raffiné et agréable.

En effet! Clémence Maledent de Feytiat s'incline légèrement avant de poursuivre sur même ton.

Permettez de vous corriger sur un point. Cette demeure n'est point celle de la Baronnie d'Autry en Champagne. Elle est celle des Maledent de Feytiat et étant second enfant de feu mon père, je suis chez moi, tant que mon frère m'accordera l'honneur de porter le nom de notre famille. et même si elle venait à être exclu de la famille, elle continuerait d'avoir le sang des Maledent dans ses veines, ainsi ces lieux seraient toujours chez elle en quelque sorte.

Cela fait, le ton reste le même, mais le sourire diminue légèrement.

Cependant nous nous sommes vu bien avant, lors des funérailles de feu mon père. Je me trouvais aux côtés de mon frère lorsque vous lui adressiez la parole....

Point le temps de poursuivre, qu'Erwin s'empare de la Dame et la présente aux autres personnes. Les laissant faire, Clémence remarque l'arrivée d'une jeune fille et peu après de sa cousine. Son état l'inquiétant, ne ressemblant pas à la fille qu'elle avait pu lire dans les missives échangés. Plus d'une fois, elle avait voulu la rejoindre pour tenter de l'aider à apaiser son chagrin, mais la jeune fille avait constamment rebroussé chemin, ne sachant quoi dire ou faire.

Malgrès les apparences, Aelis semblait plutôt bien s'en sortir. Ainsi, Clémence se permit-elle de laisser le groupe en grande discussion et présentation, pour rejoindre discrètement la damoiselle à la robe verte qui attend à l'écart.

Le Bon Jour et Bienvenue au Domaine des Maledent de Feytiat! Je suis Clémence, jeune sœur d'Aurélien. faisant une petite révérence à son ainée Puis je faire quelque chose pour vous?

Messages : 10 Date d'inscription : 15/01/2010

Malisende était descendue du carrosse en dernier. Elle avait du mal à se sortir de ce demi-sommeil. Elle avait suivi sa famille jusqu’à la chapelle en silence essayant de se remettre les idées en place et de se concentrer sur ce qui se passait autour d’elle. Beeky la regarda après avoir essayé de se donner un peu plus de couleurs au visage, elle lui sourit pour lui faire comprendre qu’elle avait réussit.

Elle réalisa soudain qu’elle-même n’avait fait que peu de cas de sa mise. Elle passa ses mains dans ses cheveux et releva quelques mèches rousses tombées de son chignon. D’un geste rapide elle défroissa un peu sa robe. Voilà, elle avait moins l’air de sortir de son lit. Elle plaqua son sourire sur son visage et observa autour d’elle.

La diaconesse s’avança vers le bénitier et plongea délicatement les doigts dedans avant de se signer. A voix basse, fermant les yeux et en penchant la tête elle récita un crédo. Elle rouvrit les yeux un peu plus sure d’elle. Les églises et chapelle lui semblaient familières maintenant. Elle s’approcha de la petite foule toujours silencieuse.

Elle resta posée, souriante, observant les autres. Elle essayait de replacer les gens qu’elle connaissait malgré sa mémoire qui lui faisait trop souvent défaut. Le « bienvenue » tonitruant de la jeune demoiselle n’avait pas suffit à la faire se sentir à l’aise. Elle resta donc légèrement en retrait.

Messages : 6 Date d'inscription : 17/01/2010

Astrid s'était laissée conduire par sa marraine vers la chapelle du domaine familial, se retournant sans cesse pour s'assurer que quelqu'un allait s'occuper de Rimouski. La fillette avait beaucoup entendu parler de cette cérémonie, l'absence de son "frère de lait" comme ils aimaient à s'appeler lui pesait tout à coup plus qu'elle n'avait imaginé quelques heures auparavant. Comme à l'accoutumer désormais elle s'était laissé habiller aux couleurs de gueules et d'or de la famille. Machinalement elle lissait le velours épais de son habit d'hivers.

Devant la porte de la chapelle, elle s'amuse de voir Marraine Beeky mettre de l'ordre dans son beau visage, elle sait que cette coquetterie est dédiée à son père.........................

.....................Bingo! à peine leurs regards se croisent que les voilà rayonnants tous deux

Astrid salue les personnes présente d'une grande révérence.

Bonzour, Ze suis Astrid Maledent de Feytiat LA fille de ....euh père..................montre le candidat à l'anoblissement du doigt, puis rougissante de sa prestance cafouilleuse, se sauve en se faufilant entre les invités comme une petite souris pour rejoindre Clémence.

Voit enfin sa cousine qui entame la conversation avec une autre fille qu'elle ne connaît pas, tente une approche en souriant aux deux filles.

Le Frère n'eut que peu de temps à attendre. Erwin vint à sa rencontre pour le présenter à son cousin. L'ayant juste croisé sans jamais lui avoir adressé la parole, le Gascon enchaina sur un "Ravi de vous rencontrer, Monseigneur." tout en s'inclinant légèrement. Difficile d'en rajouter plus car le héros du jour subissait en suivant l'assaut d'une jeune personne qui s'annonça être sa soeur.

Damoiselle, vous n'avez pas à rougir: votre frère est votre, c'est tout naturel. Et votre attitude primesautière est des plus charmantes et un privilège de votre âge qu'il vous faut garder bien précieusement.

Fin sourire puis Dandolo s'intéressa aux différentes arrivées. Nouvelles présentations, nouvelles demi-inclinaisons respectueuses à l'adresse de la promise du Frère Erwin puis du Prélat savoyard. A l'instar de ce dernier, dont le nom ne lui était pas inconnu, probablement via son vieil ami Gamalinas, il alla ensuite s'installer pour assister à la cérémonie.

Membre de la Famille Messages : 14 Date d'inscription : 23/11/2009

Messire Dandolo c'est un honneur que de vous rencontrer, je vous remercie de votre compréhension

Elle lui sourit et donna un leger coup de coude a son frerot quand il lui glissa que Dandolo etait marié.. Souriante, elle lui fit un clin do'eil, Il est vrai que les deux s'echangeaient des parchemins, dans lesquels Isys lui parlait de sa solitude et de son envie de trouver un homme qui l'aime naturellement.. Mais bon passons..Isys salua Tully dans un sourire franc, puis lors de l'arrivée de sa soeurette, elle la serra contre elle , heureuse qu'elle etait de la voir sortir de ces moments si douloureux qui etaient siens depuis la disparition d'Arthur

Erwin, tu aurais pu te raser... Je crains qu'Aurélien ne doive donner le baiser vassalique à ta barbe plutost qu'à autre chose.
Riant elle glissa a Lili

Qui sait Aurelien a t-il prevu de le faire raser juste avant ..

Elle lui colla un baiser sur le front la gardant contre elle, pendant qu'Erwin partait accueillir sa future epouse.. Isys n'avait pas encore eu l'occasion de lui parler ni meme de lui etre presentée..Sans doute par peur de ne pas etre a la hauteur Isys avait evité de se retrouver seule avec elle.. mais la cela en etait trop.. Prenant son courage a deux mains, elle entraina Lili avec elle, et s'avança vers Erwin , Beeky et Malisende qui semblait rester en retrait, .

Malisende, c'est un plaisir que de vous revoir, allez vous bien?

Lui prenant les mains, elle la bisa chaleureusement , comme pour lui rappeler leur rencontre quelques semaines plus tot

Je vous presente, ma soeur Aelis.. je ne sais plus si vous vous etiez vu au Domaine précédemment,

Puis elle se retourna vers Beeky, c'était une femme des plus belles et noble autant dans le sang que dans la démarche.Espérant ne pas commettre d'impair..

Madame, Je suis Isys, soeur d'Erwin, C'est un honneur que de pouvoir vous rencontrer enfin..

Lui souriant, elle fit une petite reverence.. Il faut dire qu'elle s'entrainait chaque jour devant sa glace, pour paraitre plus... noble et moins soldat..

Membre de la Famille Messages : 345 Date d'inscription : 01/09/2008

Aurélien voyait arriver les invités pour l'annoblissement. Il alla saluer chacun à son tour, au moment de leur arrivée.

Mon cousin, je suis fort aise de voir que vous ne souhaitez d'autre suzerain que moi.... Je connais messire Dandelo, en effet. Je l'ai entedu tenir tête à tous ces lamentables hérétiques qui pullulent en ce moment en Guyenne.

allant saluer Beeky d'Apperault

Bonjour mon amie, en effet, les circonstances sont meilleurs, et je pense que nous aurrons encore d'autres occasions aussi joyeuses dans les temps à venir...

allant saluer le héraut de Guyenne.

Bienvenue votre Grâce. J'espère que vous avez fait bon voyage, le chemin est un peu long entre notre Guyenne, et le Limousin où se trouve notre Domaine.

[* HRP] note sur la famille Maledent de Feytiat: c'est une famille réelle, du Limousin, éteinte depuis la fin du XVIII°, ils n'ont pas survécus à la guillotine. Descendant d'une branche cadette des Comborn et Ventadour, ils tenaient leurs seigneuries du Vicomte de Limoges. Au début du XVII°, trésoriers de france pour le limousin, ils ont construit un très bel hotel particulier, siège actuel du ministère de la Culture.

Messages : 13 Date d'inscription : 06/10/2009

La chapelle se remplissoit gaillardement, hommes de cathédrale, hommes d’armes, jolies dames et jeunes damoiselles, Attigny sans rien laisser paraitre jetoit un œil furtif sur les nouveaux arrivants. C’est alors que la jeune Clémence s’en vint à luy servir un discours quy fict serrer les machoires de la vicomtesse. « Permettez de vous corriger sur un point… » Palsembleu ! Que voilà chose extravagante quy eut l’heur de couper court à l’observation menée par la « Rose ». Un sourcil se leva imperceptiblement, les yeux de la d’Apperault se plissèrent mais elle ne cilla poinct, son visage restant de marbre. Adoncques la mignarde (1) fict grand cas de la différence entre le domaine familial des Maledent et le fief de retraite de feu le baron Guidonius… La Grande de Champagne eut pu luy respondre que poinct la chose ne luy avoit eschappé, ayant parcouru moult lieues séparant son duché du domaine des Malendent, mais elle n’en fict rien. Pas plus qu’elle ne fict cas de la prévalence du droit d’aisnesse sur les possessions familiales, car son promis s’en vint la ravir à sa babilleuse (2).

Beeky fust doncques sortie d’affaire car il luy eut esté fort désagréable de dire à l’enfant que lors des funérailles de son père, elle ne l’avoit poinct remarqué… Petit sourire convenu pour prendre congé, la dame se laissa entrainer par son promis, mais lorsqu’il luy manda sy tout estoit à son goust, une pointe d'inquiétude titilla le bas des reins de la dame. Poinct elle n'avoit vu arriver le hérault vestu de son tabar et portant caducées.

Hum, un menu détail me chagrine, mon cher, mais ne vous souciez poinct de cela…
Soyez tout à vostre joy et partagez-vous entre vos invités.

Ce disant, elle retint une vague déferlante de mélancolie infinie, ayant encore souvenance dans le moindre détail de la cérémonie quy l’avoit faicte Dame de Nesles. Toutes les à chaque fois qu’elle assistoit à pareil hommage, Attigny portoit le fermail que ses suzerains luy avoit offert en gage, en l'an de Pasques 1455… A ce jour, Dieu les avoit rappelé à luy, tout comme estoit trespassé son espoux. Mais l’heure n’estoit poinct à la tristesse, aussy la vicomtesse chassa-t-elle prestement un passé sinistre dont elle avoit arraché les pages plutost que de les tourner, la mesure n’estant poinct de mise lorsque la mort frappe sans répit. Par réflexe, Beeky tourna la teste vers Malisende quy avoit cognu, elle aussy, les affres du veufvage…

Puis se furent les urbanités d’usage. Un Monseigneur par-ci, un Messire par-là, sourires, courbettes ou pas... Selon l’humeur et la déférence dont on la gratifioit, la dame répliquoit selon l’étiquette en vigueur. Par fin, s’avancèrent deux jeunes femmes dont l’une estoit vestue de noir… Il estoit fort rare que les toilettes des Dames puissent compter pareil coloris, iceluy estant d’un coust sy extravagant que mesme la comtesse Polstephie faisoit aveu de ne pouvoir se l’offrir. Elle estoit la sœur de son promis, ça Beeky l’avoit compris mais elle sembloit d’humeur fort joyeuse alors que portant grand deuil. La vicomtesse songea qu’il ne seroit poinct de bon aloy de creuser la dicte chose plus avant…

L’autre Dame se livra à force embrassade auprès de Malisende, alors la d'Apperault ferma les yeulx un instant et pria le ciel « Seigneur, faistes que l’on m’épargne pareille desmonstration… » Mais non, les présentations furent cavalières mais de bon ton. La tension quitta les espaules de la vicomtesse quy salua la dame d’un hochement de teste gracieux. Puis, elle jeta un regard en coing vers Erwin, un sourire narquois venant ourler ses lèvres boudeuses.

Le bon jour à vous, dame Isys. Adoncques, il me fault parcourir des lieues et des lieues pour faire vostre cognoissance alors que vous estiez en nostre castel de l’Aigle…
Vous me voyez fort marrie de ne poinct avoir pu vous recevoir dignement comme l’auroit voulu l’hospitalité d’Attigny. Mais je gage que dans un proche advenir, vous y reveniez et vos appartements vous y serons donnés.
(1) d'une grâce trop maniérée.
(2) qui aime à babiller, à parler beaucoup.

Messages : 10 Date d'inscription : 15/01/2010

Malisende qui observait toujours en silence l'animation qui commençait à régner en ces lieux vit avancer la sœur de son futur beau frère. Elle l'avait déjà rencontré en ces lieux lors d'un précédent voyage alors que le promis de sa sœur était venu présenter sa fille à sa famille. Malisende essayait de faire fonctionner sa mémoire pour se remémorer son prénom. Elle n'avait eu le temps de trop parler avec elle et mon Dieu qu'il était compliqué de retenir un prénom.

Elle avait déjà eu l'occasion d'apprécier sa vivacité et sa chaleur, aussi elle ne fut pas surprise cette fois-ci lorsqu'elle lui prit la main et lui déposa une bise sur la joue sans plus de cérémonie. Ce geste fit sourire Malisende.

- Je vais à merveille ma chère et vous me semblez très en forme aussi!

Elle eut soudain un déclic et le prénom lui revint en mémoire.

- Je suis ravie de vous revoir Ysis.

Se tournant vers sa sœur qui semblait plus posée, Malisende reconnut la jeune femme qu'elle avait vu triste sur les marches à sa dernière visite. Elle portait une robe noire, un deuil, Malisende se sentait réellement désolée pour elle. Décidément n'allait-elle faire que la croiser en de tristes moments? Elle lui sourit chaleureusement.

- Enchantée de vous revoir dame Aelis, nous nous sommes effectivement déjà rencontrées.

Elle accompagna sa phrase d'un signe de tête poli.

Membre de la Famille Messages : 20 Date d'inscription : 26/01/2009

Son idiotie laschée, elle se laisse balloter dans les bras d'Isys, persuadée d'en estre tranquille avec le monde pour longtemps. Et pourtant non, voilà qu'elle se retrouve entraisnée vers une jeune damoiselle qu'elle a déjà croisé icy mesme peut de temps auparavant, et qui, si ses souvenirs étaient exacts, ce dont elle ne doutait en aucune façon, était la sœur de la promise d'Erwin.

- Enchantée de vous revoir dame Aelis, nous nous sommes effectivement déjà rencontrées.

Elle force un nouveau sourire poli à naistre sur ses lèvres.

Oui, je me souviens effectivement de vous, Malisende, il me semble que nous nous sommes déjà rencontrées icelieu. Mais vous manquez de chance... Vous ne me croisez pas sous mon meilleur jour, je le crains.

Puis la jeune damoiselle se tourne vers la Vicomtesse d'Attigny, qu'Isys venait de saluer avec une cérémonie qu'elle ne lui connaissait pas. Pendant qu'elles s'échangent quelques paroles, elle observe sa probable future belle-sœur. Mais inapte à analyser quoi que ce soit ce jour, elle remet son jugement à une date ultérieure. Mesme si notre Aélis ne doute pas que les manières de la donzelle soient parfaitement étudiées, et qu'elle manque totalement de spontanéité.

A la guerre comme à la guerre.

La Dame de Cerrione plonge dans une révérence purement parfaite, ni trop courte, ni trop profonde, en totale adéquation avec le rang de son interlocutrice.

Vicomtesse, c'est un immense honneur que de vous rencontrer enfin. Erwin nous parle si souvent de vous que j'ai l'impression de vous connaistre déjà, et j'espère sincèrement que nous deviendrons amies.

Le ton est juste, les paroles mesurées. Elle attend une réponse de sa part, et dès lors que celle-cy fut faite, elle inclina de nouveau légèrement la teste, histoire de montrer qu'elle prenait congé, et tourna les talons pour aller s'installer sur un banc, en retrait, et se plonger à nouveau dans sa mélancolie.

Membre de la Famille Messages : 85 Date d'inscription : 23/09/2008

C’était comme du coton, une grande étendue blanche, si douce, si paisible, si agréable, une sensation de paix et de sérénité. Une odeur agréable, une sensation de chaleur, un cocon retrouvé, après de nombreuses péripéties. Une sensation de douceur dans des draps de lin, parfaitement tissés, pour une duchesse… la « douce » duchesse

Une duchesse savoyarde qui trainait encore dans son lit alors qu’elle devait être dans sa voiture. Sur les routes à traverser la Savoie puis de nombreux duché pour retrouver la demeure de famille. Mais la duchesse avait perdu la notion du temps depuis sa retraite politique, et parfois c’est mieux ainsi.

C’est un bruit de pas, puis des pleurs qui la tirèrent du sommeil. Un œil d’ouvert, une belle lueur dorée qu’apportait le soleil.

Duchessa… ! Duchessa ! … il est tard.

Ainsi étaient les mots prononcés. C’est sans grande conviction qu’elle se leva, se prépara pour rejoindre la charrette ducale. Une grande malle fut déposée sur le toit. Le convoi était grand, deux charrettes, bien remplies, 4 demoiselles de compagnie et un bataillon entier de soldat pour la sécurité. Des Biellais, des Canavais, de nombreuses couleurs flottaient dans les airs.

Quelques jours plus tard, la « douce » enfin arrivée se laissait préparée dans ses appartements de jeune fille. Elle n’avait croisé aucun Maledent. Difficile de savoir si sa présence avait été remarquée. Le domaine est grand, les chevaux avaient été menés à l’écurie et nulle trace ne persistait du passage de la dame. Ces derniers temps, la duchesse avait brillé par son absence. Pour beaucoup de raison, des occupations, du travail des responsabilités, des nouveautés ?

Ce sont ces nouveautés que la duchesse allait présenter pour la première fois à sa famille. Nulle doute que la branche Maledent / Bailli d’Estivaux soit au complète, la seule absente était elle-même. Les petites nouveautés furent parées comme leur rang l’exigeait. C’est accompagnée de deux nurses de remplacement quand la duchesse prit la direction de l’église familiale. Elle poussa la porte, se laissa à un regard d’horizon. Elle ne s’était pas trompé…, mais pire que tout, des Maledents, elle était la dernière !

Toujours tout de blanc vêtue depuis que son époux avait épousé la bonne grâce d’Aristote, elle se signa. A sa gauche, son fils habillé comme un petit duc, se signa parfaitement à coté d’elle puis restant à coté de Melisende, attendant patiemment les premiers pas de sa mère pour avancer. De l’autre coté, se tenait dans les bras d’une nurse, des linges jaune et verts, qui gigotaient par moment. La dernière Maledent/De la marche était née. C’est dans un mouvement léger et paisible qu’elle afficha un sourire et se dirigea vers ses proches. Elle aperçu Aelis, seule sur un banc, méditant, dans cette tenue si sombre, trop sombre pour elle. Elle passa derrière elle, glissa sa main sur son épaule qui se voulait douce et réconfortante. Une simple bise, un sourire… la duchesse ne se sentait pas de jouer les convenances avec sa sœur, les apparences n’étaient jamais son fort aussi parfois la douceur des gestes suffis. Elle en resta la, avant de rejoindre son frère. La dame était charmante, élégante, la vicomtesse ? Sans nuls doutes. C’est gracieusement d’une une voix douce, à peine audible que la duchesse salua :

Paix à vous, Ma Dame, Mon Frère.
Mon Frère, permettez que je vous présente mes humbles excuses pour ne point avoir honoré et ni remercié vos invitations.
Je vous présente votre neveu mon fils, Adrien, et votre nièce ma fille, Eloïse.

A peine présenter, le jeune garçon fort de ses quatre jeunes années salua, en s’inclinant maladroitement, son oncle…

Membre de la Famille Messages : 345 Date d'inscription : 01/09/2008

Aurélien voyait arriver les membres de la famille. Une circonstance enfin heureuse après les décès qui avaient endeuillé la famille; Il regardait d'un oeil un peu inquiet la porte de la chapelle, ne voyant toujours pas arriver le héraut de champagne

Messages : 4 Date d'inscription : 03/03/2010

Le vicomte d'Avize avait conduit son épouse jusqu'en Champagne pour qu'elle occupe un poste dans le conseil et régence et arrive sauve et sans encombre jusqu'à Reims. Puis il était reparti, non vers son domaine de Boiscommun en Orléanais, ni à Paris, ni à Avize pourtant si proche de Reims mais puisque Guyenne lui avait communiqué le plan pour accéder à un domaine où l'on avait besoin du héraut de Champagne, ou plutôt en l'occurrence du maréchal de tutelle de Champagne pour une cérémonie.

C'est ainsi que l'orléanais se présenta devant le domaine des Maledent, descendant de sa monture pour la confier à un écuyer pendant qu'il ordonnait en même temps à un domestique qui passait par là de faire annoncer au maître de maison la venue de Rhân de Crocy, vicomte d'Avize et maréchal d'Armes de France