A la chasse....

Membre de la Famille Messages : 127 Date d'inscription : 06/10/2008

[Premier acte...]

Aujourd'hui...nous partons à la chasse.

Ces mots furent les premiers de la journée, prononcé lors du petit déjeuné, d'une voix ferme et décidé.

Quelques temps plus tard tout fut prêt et malgrès l'air un peu frais, Clémence ne remis pas cette décision au lendemain. Après cette nuit, elle ressent le besoin de s'évader.
Bien sur Charmant et son arc avec elle, un petit groupe quitte la demeure pour parcourir les champs et forêt alentour, à la recherche de gibier qui se fait de plus en plus rare en cette saison.
La jeune Compalite ne dit pas un mot, l'œil à l'affut du moindre mouvement. Le temps passe et l'impatience commence à faire son petit bout de chemin en son fort intérieur. Ainsi, finit-elle par partir au galop sans prévenir et au final semer ceux qui l'accompagne dans la forêt, alors que la pluie commence à tomber. Elle savait qu'elle ne devait pas le faire, qu'en Béarn elle avait fait parvenir un courrier à sa mère comme quoi elle ne prenait plus aucun risque, mais là...

Ils n'ont qu'à être là...pensant à ceux dont elle a rêvé cette nuit...

A plusieurs reprise elle manque de se prendre une branche dans le visage ou bien de se cogner le genoux contre un arbre, mais elle laisse Charmant continuer sur sa lancé. Jusqu'au moment où elle finit par passer trop prêt d'un tronc et que son genoux droit le percute sur l'extérieur, ce qui lui coupe la respiration un court instant, avant de ressentir une douleur intense en grinçant des dents.
Immédiatement, elle tire de sa main gauche sur les rênes et se penche pour découvrir que son vêtement c'est déchiré et qu'un peu de sang suinte à ce niveau, mais le vrai mal semble être plus en profondeur.
Au fur et à mesure que les minute passent, elle sens qu'elle peut de moins en moins le bouger au risque de provoquer une autre violente douleur. Ne pouvant plus compter sur sa jambe droite pour tenir en selle, Clémence redevint raisonnable et décide de revenir sur ses pas pour retrouver le groupe ou dans le pire des cas rejoindre seule la demeure.

Rentrons Charmant! lui faisant faire demi tour, c'est alors qu'ils stoppent net, face à face avec une bête énorme.

Surprise et quelque peu apeuré n'ayant jamais vu telle taille, la jeune fille reste figé sur place un instant, avant de tenter de saisir son arc et ses flèches.

Lui! Je suis sur de ne pas le rater, il est bien trop gros...entre ses cuisses, son poney semble s'exciter alors qu'elle bande son arc, toute concentré dans ce qu'elle doit faire.
Alors que la flèche part, l'animal fonce droit sur elle et sans attendre un ordre quelconque Charmant pars au galop en changeant de direction.
Ayant son arc en main, elle ne peut se maintenir sur Charmant qu'à l'aide de ses cuisses, ce qui ne manque pas de lui infliger une vive douleur au genoux.
Une fois qu'elle a réussi à récupérer les rennes avec un bout de crinière d'une main, elle se retourne et constate qu'ils sont toujours poursuivi et que son poney semble peiné à le semer.

Mais je suis sûr de l'avoir touché pourtant....surprise de ne pas voir sa flèche planter dans le corps.
La forêt n'étant pas à leur avantage et craignant de tomber, son genoux l'empêchant de se maintenir correctement en selle, la jeune Maledent repère vite un champs sur la gauche et y dirige Charmant.

PAR LA! VITE! une fois sur le terrain vaste et dégagé, le poney peut enfin déployer toute sa vitesse et finit par distancer leur poursuivant. Arrivé à l'autre bout, il finit par ralentir pour finalement s'arrêter, le souffle rapide, tout autant que celui de sa cavalière qui s'affale sur son encolure, après avoir vérifié qu'ils sont bien en sécurité. Lorsqu'elle eu repris son souffle, elle ne peut s'empêcher de rire, contente de s'en être sorti alors qu'ils étaient à deux doigts de se faire avoir.

De retour au Domaine, elle découvrit que son poursuivant est connu depuis quelque temps pour faire de nombreux ravage dans les champs et que toute les tentatives pour le tuer ont échoué jusqu'à présent, y laissant régulièrement la vie de plusieurs chien de chasse, sans reussir à lui infliger la moindre blessure.
Malgrès les mises en garde et l'état de son genoux qui a empiré suite à la course poursuite, Clémence ne peut s'empêcher d'être fasciné par cette bête, la sensation qu'elle a ressenti lorsque leur vie étaient en danger, rien ne la quitte. Elle vient de trouver son défi, son ennemi, ....

Shrek...nous nous reverrons bientôt....à ce moment là, l'un de nous deux mourra...

quelques heures plus tard...

Membre de la Famille Messages : 127 Date d'inscription : 06/10/2008

[Second acte
19 Décembre...]*

A son réveil vers la mi matinée, Karine est toujours là, lui proposant un plateau avec de quoi rattraper le jeun de la veille. Sans attendre et sans un mot, Clémence se jette dessus, affamé. Une fois rassasié, elle se tourne à nouveau vers son gardien qui ne la pas quitté...

Un regard..un seul est échangé et la jeune fille comprend alors que personne n'est arrivé pendant la nuit.

Elle se recouche et rabat les couvertures sur elle, faisant mine de vouloir dormir à nouveau. Lorsque Karine fut endormit, la jeune Maledent quitte son lit, enfile des vêtements chaud, s'empare de son arc et ses flèches avant de quitter la pièce discrètement.
Se dirigeant vers l'écurie, elle croise quelques domestiques qui par chance ne posent pas de question, bien qu'elle est prévu une réponse.

D'un pas aussi léger que possible, elle s'approche de Charmant et le caresse avant de le préparer.

Chuuut! Ne fais pas de bruit...le voyant quelque peu nerveux. Il ressentait certainement les plus profond sentiment de la jeune Compalite.

Lorsqu'il fut prêt, elle monta sur lui, arc en main et quitta l'écurie et le domaine à toute trombe, afin de ne pouvoir être poursuivi. Son idée est fixé depuis le début...rejoindre la forêt et tuer Shrek...ou bien se faire tuer.
La jeune fille ne mit pas beaucoup de temps à retrouver l'endroit de leur première rencontre et une fois sur place se mit à crier, alors que Charmant piaffe et hénit -d'inquiétude-, chose qu'elle ignore trop absorbé par ce qu'elle désire faire.

SHREEEEKKKK! Ramène toi sale porc de basse cour...ta force n'est rien comparé à mon arc. Tu ne ferais même pas le poid face à un cochonnet. ALLLEZZZ! Viens! Qu'on en finisse.... son azur balayant les alentour à la recherche de celui qu'elle attend

Attente qui ne fut pas bien longue, elle le repéra bien vite, ainsi que lui perturbé par les cri de la jeune fille.
Sans attendre, elle saute de son poney et décoche une flèche dans sa direction. La distance étant trop grande, elle ne fait que ricoché sur la peau solide de la bête. Agacé, il se met à charger comme la dernière fois, cependant au lieu de fuir, elle ne bouge pas de sa position et re-arme son arc, pendant que Charmant continu de s'exciter de plus en plus à ses côtés.

Alors que deux mètres à peine les sépare et qu'elle commence à relâcher ses doigts pour laisser filer sa flèche, une masse s'interpose entre eux. Les yeux grand ouvert perdu dans le vide, se rendant compte de ce qui se passe...alors que deux bruits de douleur se fond entendre, ainsi que des cris d'homme derrière elle et que la chose commence à s'effondrer.

CHARMMANNNNNTTTTTTTTTT! jetant son arme au sol, elle se précipite vers lui, mais est retenu par des bras puissants.
Elle se débat de toute ses forces et va mordre jusqu'au sang la personne qui la retient, pendant que quelqu'un s'agenouille au côté du poney qui hennit de douleur. Le sanglier ayant pris la fuite, blessé par le poney.
C'est alors que Clémence voit la blessure ou plutôt les blessures de celui qui vient de lui sauver certainement la vie. Revenant doucement du monde où il n'y a qu'elle et son poney, elle remarque les personnes alentour.

Karine auprès de Charmant et des hommes de main, certainement alerté du départ de la gamine par les domestiques.

Amenez la à l'écart! tout en sortant une dague

Comprenant ce qui se passe, elle se met à hurler les larmes lui montant aux yeux.

NOOOOOONNNN! Laissez le! C'est mon poney...Lâchez moi! L'homme commence à l'emmener malgrès les douleurs que lui inflige l'enfant.

MAMANNN! Ne la tu pas... Karine arrête son geste et indique à l'homme de la lâcher, sans attendre il s'exécute et la jeune Compalite cours s'agenouiller près de la tête de son compagnon, en pleurs.

Il faut le faire...ses blessures sont importante, il souffre trop...Je suis désolé! Saisissant fermement la tête de son poney, elle enfoui son visage dans ses poils et hoche légèrement la tête. Alors que Karine va pour calmer les souffrances de l'animal, la jeune fille lui murmure entre deux sanglots.

Je t'aime...je suis désolé! puis la tête se fait lourde, la respiration s'arrête. La douleur et la peine de la jeune fille franchit la barrière de ses lèvres en un cri. Son compagnon, même dans les moment les plus difficile, son confidant, le précieux cadeau de sa mère, le liens qui les unissaient malgrès la distance n'est plus...